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Les galères

La petite histoire
de l'organisateur

Rémy Coste, 39 ans, musher professionnel. Le savoyard n’a qu’un but, remporter la course. La Grande Odyssée Savoie Mont Blanc, c’est l’objectif de sa saison.

« Mon pire souvenir, c’est mon premier bivouac en altitude au Col du Mont-Cenis. Je n’étais pas préparé à cette organisation. J’ai eu du mal à mettre mes chiens en place, à faire chauffer de l’eau pour les nourrir. Tout le monde a mal mangé, mal bu, mal dormi. J’ai connu un gros moment de solitude cette nuit-là. »

 Les galères  

Une course de l'extrême

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Le bivouac

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La Grande Odyssée Savoie Mont Blanc, c’est l’une des plus belles courses au monde mais aussi l’une des plus difficiles pour les mushers et leurs chiens. 

Jean-Combazard, 54 ans, participe pour la 7è fois à la Grande Odyssée Savoie Mont Blanc. Des galères, il en a connu mais son pire cauchemar, c’est le brouillard.

« Mon pire souvenir remonte à 2011. On était en plein brouillard, je ne voyais même pas mon chien de tête. On montait, on montait, puis j’ai pris à gauche et on est tombé dans un trou. Emporté par le traineau, je dévalais dans la poudreuse, je n’arrivais pas à m’arrêter. On a fait une chute de 200 mètres. Quand on s’est enfin arrêté, mes 10 chiens étaient en paquet, un vrai sac de nœuds, je ne voyais rien, je ne savais pas où aller. Un vrai cauchemar ».

Daniel Juillaguet, 47 ans, seul musher à avoir terminé toutes les éditions de la Grande Odyssée Savoie Mont Blanc.

« La pire galère pour moi c’était l’an passé lorsque mes chiens se sont emmêlés au départ en mass start à Bessans. Il y a avait une foule énorme au départ de la station savoyarde. Mon chien de tête était peut-être un peu jeune, il manquait d’expérience. J’ai perdu plus de deux heures à démêler les chiens et surtout à les faire repartir. Il y a eu un gros coup de stress pour eux comme pour moi. Je l’ai payé au classement. »

 

Henry Kam est le président de la Grande Odyssée Savoie Mont Blanc qu’il a fondée en 2005 avec l’aventurier Nicolas Vanier.

Romain Grenier, 34 ans, a commencé sur la Grande Odyssée en tant que handler pour Daniel Juillaguet avant de prendre les rennes l’an passé. Cette saison, il espère bien terminer la course pour finir classé.

« Avant ma première participation à la Grande Odyssée, je n’ai pas pu m’entraîner comme je l’aurais voulu à cause du manque de neige. Mes chiens n’étaient pas suffisamment prêts et il y a eu des blessés en début de course. Mes deux chiens de tête notamment ont souffert. J’ai préféré sauter une étape, celle des Gets, pour les préserver et prendre soin d’eux. »

Le
bivouac

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Jean-Combazard, 54 ans, participe pour la 7è fois à la Grande Odyssée Savoie Mont Blanc. Des galères, il en a connu mais son pire cauchemar, c’est le brouillard.

« Mon pire souvenir remonte à 2011. On était en plein brouillard, je ne voyais même pas mon chien de tête. On montait, on montait, puis j’ai pris à gauche et on est tombé dans un trou. Emporté par le traineau, je dévalais dans la poudreuse, je n’arrivais pas à m’arrêter. On a fait une chute de 200 mètres. Quand on s’est enfin arrêté, mes 10 chiens étaient en paquet, un vrai sac de nœuds, je ne voyais rien, je ne savais pas où aller. Un vrai cauchemar ».

Daniel Juillaguet, 47 ans, seul musher à avoir terminé toutes les éditions de la Grande Odyssée Savoie Mont Blanc.


« La pire galère pour moi c’était l’an passé lorsque mes chiens se sont emmêlés au départ en mass start à Bessans. Il y a avait une foule énorme au départ de la station savoyarde. Mon chien de tête était peut-être un peu jeune, il manquait d’expérience. J’ai perdu plus de deux heures à démêler les chiens et surtout à les faire repartir. Il y a eu un gros coup de stress pour eux comme pour moi. Je l’ai payé au classement. »

Rémy Coste, 39 ans, musher

professionnel. Le savoyard n’a qu’un

but, remporter la course. La Grande

Odyssée Savoie Mont Blanc, c’est

l’objectif de sa saison.

« Mon pire souvenir, c’est mon premier

bivouac en altitude au Col du Mont-Cenis.

Je n’étais pas préparé à cette organisation. J’ai eu du mal à mettre mes chiens en place, à faire chauffer de l’eau pour les nourrir. Tout le monde a mal mangé, mal bu, mal dormi. J’ai connu un gros moment de solitude cette nuit-là. »

Romain Grenier, 34 ans, a commencé sur la Grande Odyssée en tant que handler pour Daniel Juillaguet avant de prendre les rennes l’an passé. Cette saison, il espère bien terminer la course pour finir classé.

« Avant ma première participation à la Grande Odyssée, je n’ai pas pu m’entraîner comme je l’aurais voulu à cause du manque de neige. Mes chiens n’étaient pas suffisamment prêts et

il y a eu des blessés en début de course.

Mes deux chiens de tête notamment ont

souffert. J’ai préféré sauter une étape,

celle des Gets, pour les préserver et

prendre soin d’eux. »

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